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dimanche 19 novembre 2017

La fabuleuse histoire du déluge de Noé inspirée de l'épopée de Gilgamesh

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L'histoire du déluge de Noé se trouve presque mot pour mot dans des légendes anciennes de la civilisation sumérienne...

Voir la vidéo ci-dessous :




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mercredi 1 novembre 2017

Tariq Ramadan, un double langage et une double personnalité ?



Extraits des enregistrements vocaux qui circulent sur les réseaux sociaux (VOIR LA VIDÉO CI-DESSOUS) :



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samedi 21 octobre 2017

La fabuleuse histoire de "Dhû-l-Qarnayn" // "ذو القرنين", l'homme bicornu cité dans le Coran

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Les références utilisées dans cet article sont disponibles ici :

THE ROMANCE OF ALEXANDER THE GREAT BY PSEUDO-CALLISTHENES, Translated from the Armenian version (5th century)

Le Roman d'Alexandre, une traduction à partir du grec

- The history of Alexander the Great, being the Syriac version of Pseudo-Callisthenes, (7th century)


Pièce de monnaie ancienne avec la tête
d'Alexandre le Grand, le bicornu...

L'histoire dans la culture islamique

L'histoire de "Dhû-l-Qarnayn" dans la culture islamique est décrite dans la sourate 18 du Coran, Sourate al-Kahf, et elle aurait été révélée au Prophète pendant la période Mecquoise suite à un défi lancé par un noble Mecquois du nom de Nadr ibn al-Harith // "النضر ابن الحارث" (conseillé par des juifs Médinois dont l'objectif était de montrer que le Prophète Mohammad n'était pas un messager de Dieu). Effectivement, Nadr ibn al-Harith aurait publiquement défié le Prophète en l'interrogeant sur ces trois sujets :

1. l'âme // "الروح", 
2. le nombre et l'histoire des "jeunes dormants qui eurent une étrange aventure dans une caverne" (Lire l'article d'ahl al-Kahf ICI
3. l'histoire de "l'homme qui parcourut le monde de l'Orient à l'Occident" du nom de Dhû-l-Qarnayn // "ذو القرنين"

Lorsque le Prophète entendit ces questions, il dît qu'il y répondrait le lendemain mais les réponses ne furent révélées que quinze jours après. La révélation tarda parce que le Prophète omit d'ajouter la restriction « si Dieu le veut » après « je répondrai le lendemain» (Source: versets 23 et 24 de la sourate al-Kahf : "وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَٰلِكَ غَدًا (23) إِلَّا أَن يَشَاءَ اللَّهُ ۚ[...]()24)".
Quinze jours plus tard, l'Ange Gabriel apporta la révélation de la sourate 18 (la Caverne ou Ahl al-Kahf) qui comporta plusieurs récits dont celui de Dhû-l-Qarnayn (versets 83 à 98) :



Mais qui est ce Dhû-l-Qarnayn ? 
Connaitre son identité est un vrai dilemme pour les musulmans, comme nous allons le voir dans cet article. 


L'histoire dans la poésie pré-islamique (الشعر الجاهلي)

Plusieurs poètes arabes de la période préislamique avaient cité, directement ou indirectement, Dhû-l-Qarnayn dans leurs poèmes. Voici quelques exemples :

1. Oumaya ibn abi Salt // "أمية بن أبي الصَّلْت" (mort en 630 ap. J. -C.). Il  fut contemporain du prophète, ne s'est pas convertit à l’islam et dans l’un de ses poèmes, il dit :

"En voulant chercher les commandements de la raison, il a atteint le levant et le couchant... 
et a vu le soleil se coucher dans une source en boue noire" (source en arabe P 236-237)


Certains attribuent ce poème au roi yéminite du Ve siècle Tubba Abu Karab As'ad // "تبع أسعد أبو كرب الحميري

2. Le plus célèbre de ses poètes pré-islamiques est sans doute "امرؤ القيس" // Imrou'l Qays (501 - 544 ap. J. -C.)


3. Un autre exemple est dans un poème du roi des Lakhmides de la première partie du 6éme siècle Al-Mundhir ibn al-Maa'e a-Sama'e : 


L'histoire dans la culture chrétienne

Dans le Livre de l'Apocalypse, (versets 20:6-10), 1er siècle de notre ère

L'homme bicornu, Dhû-l-Qarnayn, ne figure pas explicitement dans les évangiles mais l'histoire de Gog et Magog // "يأجوج ومأجوج", étant relâchés le jour du jugement dernier, se trouve bien dans le Livre de l'Apocalypse, versets 20:6-10. Cette écriture date de la seconde moitié du 1er siècle de notre ère.


Dans les lettres de Saint-Jérôme (Ve siècle ap. J. -C.)

Trois siècles plus tard, Saint-Jérôme (347 - 420) ou Jérôme de Stridon, qui est un des pères de l'Eglise latine, écrit un ouvrage les lettres de Saint-Jérôme où il relate des histoires légendaires d'Alexandre le Grand construisant un mur contre les Huns (peuple décrit comme "barbare" originaire de l’Asie centrale qui établit un vaste empire en Europe à partir du IVe siècles ap. J. -C.).


Dans une homélie de Jacques de Saroug (VIe siècle ap. J. -C.)

Un autre récit qui évoque ces créatures et peuples barbares se trouve dans une homélie du fameux Jacques de Saroug // "يعقوب السروجي" sur "Alexandre, le roi fidèle, et sur la porte qu'il établit contre Gog et Magog". Jacques de Saroug (452-521 ap. J.-C.) est l'un des illustres écrivains de la littérature syriaque de tout le Moyen Orient entre le Ve et le VIe siècle.


Une traduction du syriaque à l'anglais de cette homélie se trouve, en appendice, dans le livre publié en 1889 par Sir Ernest Alfred Thompson Wallis Budge, "THE HISTORY OF ALEXANDER THE GREAT, being the syriac version of Pseudo Callisthene" (P 163-200)


Ces textes (sur Gog et Magog) figurent aussi dans des variantes de la version grecque du livre de Pseudo Callisthène (voir paragraphe suivant) et il faut les mettre en liaison avec les troubles que l'Europe, l’Asie centrale et le Moyen-Orient ont connus au IVe siècle avec les invasions des Huns, au VIe siècle avec celles des Sabirs, puis à partir du VIIe siècle avec les Khazars.
En effet, les légendes sur la fin du monde et sur les mondes imaginaires étaient très répandues au Moyen Orient et en Europe à cette période.

Dans un récit faussement attribué à Méthode d'Olympe, (VIIe siècle ap. J. -C.)

Inspiré de l'homélie de Jacques de Saroug, un auteur chrétien inconnu publia vers la fin du VIIe siècle un récit appelé "L'Apocalypse du pseudo-Méthode". C'est un récit eschatologique écrit en langue syriaque qui a été faussement attribué à Méthode d'Olympe (un auteur chrétien du IIIe siècle), et dans lequel des histoires de peuples "impurs" qu'Alexander le Grand enfermait dernière des portes sont décrites.
Voici des passages tirés du livre "L'Histoire des MONDES IMAGINAIRES


D'autres citations ainsi que la référence du récit de Pseudo Méthode sont données dans le paragraphe suivant.

Dans le fameux livre du Pseudo-Callisthène (à partir du IIIe siècle)  

Le livre de Pseudo-Callisthène est un recueil de légendes concernant les exploits de l’Empereur Alexandre de Macédoine, appelé Alexandre le Grand. C'est un récit égyptien d’expression grecque datant du IIIe siècle de notre ère où on trouve des récits légendaires qui ne figurent pas dans les biographies officielles d'Alexandre le Grand. Les historiographes l'ont appelé Pseudo-Callisthène parce que l'auteur égyptien voulait se faire passer pour le vrai Callisthène, le contemporain et biographe d'Alexandre le Grand !
Ce livre, dans sa version grecque, s’est répandu d’abord en Égypte comme un conte populaire, vers le IIIe siècle ap. J. -C. L'auteur avait pour but évident de rattacher Alexandre à l’Égypte et d’en faire un héros divinisé, héritier d'Ammon, le Dieu égyptien qui portait des cornes de bélier.

Le Dieu Ammon qui est le père d'Alexandre le Grand
selon la légende de Pseudo Callisthène
On apprend aussi dans ce livre qu'Alexandre le Grand, en parcourant la "terre entière" sur laquelle il a manifestement reçu de son Dieu “un accès à toute chose”, trouve d’un côté la source où le soleil se couche, de l’autre le lieu où le soleil se lève, et atteint enfin l’endroit “entre les deux montagnes” où il érige un mur de fer et de cuivre destiné à contenir un peuple barbare. La ressemblance avec le récit Coranique est évidemment frappante.

N.B. Les citations plus bas sont tirées de la traduction en Français à partir du Grec ancien du "Texte L" qui correspondent aux premières versions du roman (IIIe siècle de notre ère).


Alexandre le Grand du côté de l'endroit où se couche le soleil

Le premier voyage d'Alexandre l'amène dans les ténèbres du Pays des Bienheureux, appelé aussi "coucher du soleil", où il manque de découvrir la source d'immortalité. La tradition grecque situe les Bienheureux soit sous terre soit aux "Champs Élysées" qui sont le lieu des enfers où les héros et les gens vertueux goûtent le repos après leur mort selon la mythologie grecque.
Voici des extraits du livre de Pseudo Callisthène sur le coucher du soleil :


Alexandre le Grand du côté du levant

Le second voyage d'Alexandre l'amène au pays du Levant, chez les Brahmanes, un peuple de sages que rien ne sépare de la nature. En effet, les brahmanes sont décrits dans le livre de Pseudo Callisthène comme vivant nus et aucun voile ne les sépare de la création. Ils vivent comme ils sont nés dans des cabanes et des grottes.


Alexandre le Grand du côté du peuple barbare "impur" et la construction du barrage

Un autre "voyage" d'Alexandre le Grand décrit dans le livre de Pseudo Callisthène l'amène dans des endroits inconnus où il rencontre des créatures barbares, impures et hideuses. Ces créatures sont parfois décrites comme étant "en nombre incalculable" et "munies de six mains et de six pieds". D'autre fois, elles sont décrites comme des "hommes en toute chose, à l'exception de la tête semblable à celle du chien", etc.
Ces textes figurent dans les variantes ultérieures à la version originale grecque de Pseudo Callisthène et il faut les mettre en liaison, comme évoqué plus haut, avec les troubles que l'Europe, l’Asie centrale et le Moyen-Orient ont connus au IVe siècle avec les invasions des Huns, au VIe siècle avec celles des Sabirs, puis à partir du VIIe siècle avec les Khazars.

D'autres récits plus tardifs les décrivent comme des peuples « mangeant les bêtes qui rampent sur la terre, les rats, les chiens, les chats, laissant leurs morts sans linceul ni tombeau et trouvant délectable la chair des fœtus avortés ». Ces récits eschatologiques se trouvent dans des manuscrits syriaques de Pseudo Méthode datables vers la fin du VIIe siècle. La version intégrale a été trouvée dans un manuscrit du Vatican (Vaticanus Syriacus 58).
Dans le livre de Pseudo Callisthène présenté ici (traduit par Gilles Bounoure et Blandine Serret), on trouve dans l'appendice III une traduction en Français d'un récit de Pseudo Méthode sur Alexandre et les "peuples impurs" :  



Dans la littérature sumérienne : l'Épopée de Gilgamesh

Qu'est ce qui pouvait germer dans la tête d'un être humain il y a 4000 ans quand il voulait comprendre la disparition du soleil pendant la nuit ? La réponse la plus triviale est que ce dernier disparaît dans un trou qui se situe à l'extrémité de la terre. 

En écrivant son conte légendaire sur Alexandre le Grand, l'auteur égyptien appelé Pseudo Callisthène s'est, sans doute, inspiré d'un autre conte, légendaire aussi, sur la vie du roi sumérien Gilgamesh. Ce conte se trouve dans l'épopée qui porte son nom.

Gilgamesh et son ami Enkidou
L'épopée de Gilgamesh

L’épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire qui nous soit parvenue. Elle a été patiemment reconstituée à partir de tablettes en argile et de nombreux fragments rédigés en écriture cunéiforme, une des premières formes d’écriture apparue vers 3000 ans av. J.-C. Elles ont été collectées lors de nombreuses fouilles archéologiques menées à partir du XIXème siècle dans tout le Moyen-Orient.
Leur dispersion dans l’espace et le temps témoigne de l’importance et de la popularité de cette épopée. Ces 12 tablettes sont conservées dans différents musées (comme le British Museum, le musée irakien de Bagdad, le musée de Berlin) et universités (comme celles de Philadelphie et de Yale).

Tablette XI de l'épopée de Gilgamesh

Tablette IX : Gilgamesh à la recherche de l'Immortalité et l'arrivée à la porte du soleil

Après la mort de son ami Enkidou, Gilgamesh réalise que l'homme est par essence mortel. Effrayé par la mort, il entreprend un long et pénible voyage vers l'endroit où vit un certain Outa-Napishtim, le seul survivant du déluge qui a reçu des dieux la récompense de l'immortalité. Gilgamesh espère découvrir auprès de lui le secret de la vie éternelle. Selon la légende, il aurait marché jusqu'au bout du monde et arrive à l'extrémité de la terre là où se trouve la porte par où le soleil se couche (voir vidéo ci-dessous)


La quête de Gilgamesh prend la forme d’un voyage qui va donc le mener vers l’Au-delà. Elle comporte plusieurs étapes, et le héros doit faire preuve de courage. Le voyage le conduit au-delà des frontières du monde connu. Il lui faut traverser des espaces naturels hostiles à l’homme pour y parvenir et combattre des lions et des monstres.
Quand il arrive à la porte du coucher du soleil, il traverse un très long passage souterrain, plongé dans une profonde obscurité. Cette épreuve fait passer symboliquement le héros de l’ombre à la lumière. A la sortie, il retrouve le soleil et découvre un jardin merveilleux qui évoque un lieu tout à fait paradisiaque


C'est donc dans la mythologie sumérienne et plus exactement dans la tablette IX de l'épopée de Gilgamesh que l'auteur Pseudo Callisthène aurait été inspirée pour écrire ses légendes sur Alexandre le Grand, le voyage d'ouest en est, le coucher et le lever du soleil ainsi que les deux montagnes.

Ressemblances entre le Coran, exégèses et hadiths d'un côté et les légendes de Pseudo-Callisthène, l'Épopée de Gilgamesh et Poésie pré-islamique de l'autre

Peuple sans protection contre le soleil, du côté du levant

Verset 90, sourate al Kahf : "Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n’avions pas donné de voile pour se protéger"
وَجَدَها أى الشمس تَطْلُعُ عَلى قَوْمٍ لَمْ نَجْعَلْ لَهُمْ مِنْ دُونِها سِتْراً أى: لم نجعل لهم من دون الشمس ما يستترون به من البناء أو اللباس، فهم قوم عراة يسكنون الأسراب والكهوف في نهاية المعمورة من جهة المشرق

: (11e siècle) تفسير البغوي

هم قوم عراة يفترش أحدهم إحدى أذنيه ، ويلتحف بالأخرى

Exégèse d'al-Baghawi (11e siècle)
"C'est un peuple où les gens vivent nus, ils dorment sur une oreille et se couvrent avec l'autre"

Exégèse d'ibn Kathir (14e siècle) : 
"Quant il [Dhû-l-Qarnayn] eut atteint l’endroit où le soleil se lève, il trouva un peuple qui était sans abri : ses membres n’habitaient pas dans des demeures, il n’y avait plus d’arbres pour s’abriter à leur ombre, et rien ne les protégeait contre la chaleur. Sa’id Ben Joubayr disait d'eux qu’ils étaient de petite taille, de peau rouge, qu'ils habitaient dans des grottes et que les poissons étaient leur seule nourriture."

Dans Pseudo Callisthène, après avoir tué Pôros le roi des Indes, Alexandre le Grand se dirige encore vers l'est où il fait la rencontre d'un peuple de sages vivant au "pays où le soleil se lève" :

Pseudo Callisthène, version grecque (IIIe siècle), P 94-95 et arménienne (V siècle), P121-122 :
"Puis Alexandre les vit eux mêmes, vivant entièrement nus dans des cabanes et des grottes. [...], "

Pseudo Callisthène, version syriaque (VII siècle), P148 :
"Puis, Alexandre et ses troupes montèrent entre la mer fétide et la mer brillante jusqu'à l'endroit où le soleil entre dans la fenêtre du ciel; car le soleil est le serviteur du Seigneur, et il ne cesse de voyager jour et nuit. Le lieu du lever du soleil est sur la mer, et les gens qui y habitent, quand il est sur le point de se lever, fuient et se cachent dans le mer, afin qu'ils ne soient pas brûlés par ses rayons; et il traverse au milieu des cieux à l'endroit où il entre dans la fenêtre du ciel; [...], et dès qu'ils voient le soleil passer, les hommes et les oiseaux s'enfuient devant lui et se cachent dans les grottes, car les roches sont fondues par sa chaleur ardente [...]. Et quand le soleil entre dans la fenêtre du ciel, il s'incline tout de suite et se prosterne devant Dieu son Créateur; et il voyage et descend toute la nuit à travers les cieux, jusqu'à ce qu'il trouve enfin, lui-même, l'endroit pour qu'il se lève" (Traduit de l'anglais)

«Il y trouva un peuple qui maîtrisait à peine le langage des humains»

D'après les versets 93 et 94 de la sourate al-Kahf, Dhû-l-Qarnayn arriva à une gorge formée par deux chaînes de montagnes et il y trouva des gens qui ne maîtrisaient pas le langage. Ce sont ces gens qui lui demandèrent de construire le barrage contre Gog et Magog. 
وجد من دون السدّين قوما لا يكادون يفقهون قول قائل سوى كلامهم
Exégèse d'ibn Kathir (14e siècle) :
"A cause de leur éloignement des autres peuples et dont le langage était incompréhensible"

"Puis, au bout de trois jours de marche, Alexandre arriva au pays des Cynocéphales. Ceux-ci étaient des hommes en toute chose, à l'exception de la tête semblable à celle du chien. Et leur voix néanmoins, était partie celle d'un homme, et partie celle d'un chien". 

Le nombre des peuples (tribus) des Gog et Magog emprisonnés

Vingt deux serait le nombre des tribus de Gog et Magog emprisonnées derrière le barrage construit par Dhû-l-Qarnayn :


"He [Alexander] conquered many nations, twenty-two barbarian and twelve Greek"

"Il a [Alexandre] conquis plusieurs nations, vingt-deux [nations] barbares et douze grecques"

"He [Alexander] lived in this world thirty-two years and seven months, and of these he had rest for only eight years in this world. He subdued of the barbarians twenty-two kings, and of the Greeks thirteen."

"Il [Alexandre] vécut trente-deux ans et sept mois, dont seulement huit ans de repos. Il a soumis vingt deux rois barbares et treize grecs"

Récit rapporté dans Fath al-Bari expliquant Sahih al-Bukhari  (15e siècle)
"Les Gog et Magog sont vingt deux tribus. Dhû-l-Qarnayn avait construit le barrage contre vingt et un d'entre eux et il manquait une tribu, les turcs, qui sont restés du bon côté du barrage..."

ومن رواية سعيد بن بشير عن قتادة قال : يأجوج ومأجوج ثنتان وعشرون قبيلة ، بنى ذو القرنين السد على إحدى وعشرين " وكانت منهم قبيلة غائبة في الغزو وهم الأتراك فبقوا دون السد " وأخرج ابن مردويه من طريق السدي قال : الترك سرية من سرايا يأجوج ومأجوج خرجت تغير فجاء ذو القرنين فبنى السد فبقوا خارجا


Hommes à têtes de chiens

Dans un récit raconté par Tabari dans son exégèse du verset 83 de la sourate al Kahf, on apprend que Dhû-l-Qarnayn rencontre des hommes combattants à têtes de chiens :

"[...], il a dépassé l'endroit où se trouvent Gog et Magog. Puis il est parti vers une autre tribu où les hommes ont un visage de chiens combattant Gog et Magog"   

فأتى به السدّ، وهو جبلان لينان يَزْلَق عنهما كل شيء، ثم مضى به حتى جاوز يأجوج ومأجوج، ثم مضى به إلى أمة أخرى، وجوههم وجوه الكلاب يقاتلون يأجوج ومأجوج

Pseudo-Callisthène, version arménienne (Ve siècle), Page 149
"And here, neither sky nor the earth could be seen. And many peoples of many kinds lived there. We saw dogheaded men and headless ones who had their eyes and mouths on their chests."

"Et ici, ni le ciel ni la terre ne pouvaient être vus. Et beaucoup de peuples de toutes sortes y vivaient. Nous avons vu des hommes à tête de chien et des hommes sans tête qui avaient les yeux et la bouche sur leur poitrine."

"Ceux-ci étaient des hommes en toute chose, à l'exception de la tête semblable à celle du chien".


Le couchant du soleil dans une source boueuse (verset 18:86) 

Le soleil qui se couche dans une source est une idée qui trouve sa source dans l'épopée de Gilgamesh, 2000 ans av. J. -C. ! le fait que cette source soit "boueuse" est une croyance pré-islamique qu'on trouve, par exemple, dans la poésie d'Oumaya ibn abi Salt // "أمية بن أبي الصَّلْت", que certains attribuent au roi yéminite du Ve siècle Tubba Abu Karab As'ad // "تبع أسعد أبو كرب الحميري" (voir le tafssir d'al-Qortobi du verset 18:86). 

فرأى مغيب الشمس ، عند مآبها     في عين ذي خلب وثأط حرمد 

ﺧﻠﺐ: ﻃﻴﻦ        ---       ﺛﺄﻁ: ﺍﻟﺤﻤﺄﺓ
 وفي حديث ابن عباس ، وقد حاجه عمر في قوله تعالى : تغرب في عين حمئة ، فقال عمر : حامية ، فأنشد ابن عباس بيت تبع : في عين ذي خلب


Barrage de Dhû-l-Qarnayn construit en fer et en cuivre (verset 18:96) 

Homélie de Jacques de Saroug (VIe siècle) (P 163 - 200)
Traduit de l'anglais à partir du livre de Budges P 153 :
"Le roi dit: "Faisons une porte d'airain (alliage de cuivre) et fermons cette brèche." Ses troupes dirent: "Comme ta majesté le commande, nous le ferons." Alexandre commanda trois mille forgerons, des ouvriers pour le fer, et trois mille ouvriers pour le cuivre. Ils posèrent du laiton et du fer, et le pétrirent comme on pétrit quand on travaille l'argile. Puis ils firent une porte dont la longueur était de douze coudées et la largeur de huit coudées
Il fit un seuil inférieur de montagne en montagne, dont la longueur était de douze coudées; il le martela dans les rochers des montagnes, et il le fixa avec de l'airain et du fer. La hauteur du seuil inférieur était de trois coudées. Et il fit un seuil supérieur de montagne en montagne, douze coudées de longueur; il le martela dans les rochers de la montagne, et le fixa avec deux boulons de fer, chaque boulon étant de douze coudées. Il fit deux boulons de fer du rocher au rocher derrière la porte, et fixa les têtes des boulons dans les roches. Il fixa la porte et les verrous, plaça des clous de fer et les battit l'un par l'autre, de sorte que si les Huns viennent et creusent le rocher qui est sous le seuil de fer, même si les hommes peuvent passer, un cheval avec son cavalier en serait incapable [...]. Et il remit du fer sur les rochers, en frappa une clef de fer de douze coudées de long, et fit tourner des mèches d'airain. Ainsi, la porte fut bien accrochée"

Lire aussi le paragraphe plus haut : "Alexandre le Grand du côté du peuple barbare "impur" et la construction du barrage"

Tafssir d'ibn Kathir, verset 18:96 (14e siècle) :
"Il leur demanda de collaborer avec lui avec tout ce qu’ils possédaient comme matériaux et instruments pour réaliser le projet qui consistait à créer un rempart entre les deux peuples. Une fois l’espace compris entre les deux monts comblé, il leur ordonna de lui apporter des blocs de fer qu’il construisit comme un mur, et d’y souffler le feu afin qu’il puisse y verser de l’airain fondu pour consolider chaque bloc"


Le dilemme sur l'identité du personnage de Dhû-l-Qarnayn

La ressemblance entre Alexandre le Grand décrit dans les légendes de Pseudo Callisthène et Dhu-l-Qarnayn dans le Coran est évidente. 
Mais le fait d'associer ce personnage à Dhû-l-Qarnayn du Coran constitue en soit un gros problème pour un musulman puisque cela confirmerait, d'une manière ou d'une autre, les dires du Qoraychite Nadr ibn al-Harith // "النضر بن الحارث" qui accusa le prophète d'être un conteur de légendes. En effet, dans le tafssir d'ibn Kathir du verset 8:31, nous lisons : "En entendant réciter les versets du Coran, les polythéistes dans leur opiniâtreté, rébellion et égarement, disaient: « Nous les avons déjà entendus ». On a dit que Nadr ibn Al-Harith était l’auteur de ces paroles".

L'autre problème est lié à la personne d'Alexandre le Grand qui est connu dans les livres d'histoire comme étant un idolâtre violent alors que le Coran présente Dhû-l-Qarnayn comme un roi pieux, monothéiste et "juste"...
Ainsi les tentatives pour trouver un autre bi-cornu sont légion. En effet, le Macédonien n'est pas le seul conquérant candidat à l’identification avec la figure mythique de “l’homme aux deux cornes”. Cette figure de la corne fut pour les peuples anciens un signe de contact avec les Dieux. 

Cyrus le Grand // "كورش الكبير"

Cyrus II ou Cyrus le Grand // "كورش الكبير" fut aussi un conquérant de l’Orient et de l’Occident (roi persan vers 559 av. J.-C. à 530 av. J.-C.). Il existe une statue de lui avec deux cornes (voir la photo ci-dessous) mais il ne peut pas être le Dhû-l-Qarnayn, le roi monothéiste décrit dans le Coran. En effet, Cyrus le Grand n'adorait pas Allah mais plutôt le Dieu Marduk // "مردوخ", le grand Dieu des Babyloniens.

Cyrus le Grand avec des cornes
Ceci est clairement attesté sur le cylindre dit de Cyrus découvert en 1879 par l'archéologue Hormuzd Rassam. Le texte qui se trouve sur le cylindre fait l'éloge de Cyrus le Grand, présente sa généalogie et le dépeint comme un roi d'une lignée de rois. Cyrus est décrit comme ayant été choisi par le dieu créateur babylonien Marduk pour rétablir la paix et l'ordre à Babylone.
Une traduction en anglais de ce texte akkadien cunéiforme est disponible sur le site du British Museum. Voici des extraits traduits en Français :


D'autres identités, un peu fantaisistes, essaient de faire correspondre le Dhû-l-Qarnayn du Coran au Pharaon Akhenaton, et à un roi des dynasties Himyarites préislamiques du Yémen (voir vidéo ci-dessous).

La fin des temps est proche : les Gog et Magog qui seraient en train d’assécher le Lac Tibériade !!

Il y a un hadith dans Sahih Muslim (No 2937) où apprend que le Prophète dit "qu'à la fin des temps, Gog et Magog dévaleront chaque colline, arriveront jusqu'à Jérusalem et assécheront le Lac Tibériade. On dira qu'il y avait eu de l'eau dans ce coin !".

ويبعث الله يأجوج ومأجوج وهم من كل حدب ينسلون فيمر أوائلهم على بحيرة طبرية فيشربون ما فيها ويمر آخرهم فيقولون لقد كان بهذه مرة ماء

Or avec le problème d'eau que connait le proche orient depuis plusieurs années, on sait que le lac Tibériade // "بحيرة طبريةs'épuise et a atteint le niveau de son non-renouvellement naturel
Peut-on donc conclure que les Gog et Magog sont déjà parmi nous, assèchent le lac et ont par conséquent déjà réussi à creuser le barrage de Dhûl-l-Qarnayn ? !

Sourate al-Anbiyaa 21:96: "Jusqu’à ce que soient relâchés les Gog et Magog et qu’ils se précipiteront de chaque hauteur"

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lundi 25 septembre 2017

LA CONQUÊTE MUSULMANE DE L'INDE

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Traduit de l'arabe par M. Abdelaziz Berhili
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Il s’agit d’une traduction d’un article rédigé en arabe, lui-même une traduction de l’article original écrit en anglais
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Article en arabe :
https://mustafaris.com/post/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/

Article en anglais :
https://themuslimissue.wordpress.com/2015/08/31/islamic-invasion-of-india-the-greatest-genocide-in-history/
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Introduction
.... Mon but n'était pas de fouiller dans le passé et de raviver les rancunes, ou d'exploiter un article bien défini contre une communauté ou une religion quelconque. Je sais que toutes les religions ont connu des massacres sous leurs bannières, et que la majorité des peuples et des civilisations ont été édifiés sur des monticules de crânes et des rivières de sang, et que les terres et les pays ne sont que des frontières amovibles. Et c'est bien ça la nature humaine. Des peuples disparaissent et d'autres viennent. Des États voient le jour et d'autres se disloquent. Tout ceci est le passé et c'est la nature de l'Histoire… 

La question que se poserait les uns est pourquoi se focaliser sur ce que les musulmans ont fait sans se pencher sur les milliers de massacres, de guerres farouches et de colonisations en divers pays de la planète ? La réponse réside en la sacralisé trompeuse de l'Islam. 

Tous les pays et religions ont fini par reconnaître les fautes commises en leurs noms. Ils s'en sont même excusés. Ils se sont réconciliés avec leur histoire et reconnaissent le bien et le mal que leurs aïeuls ont commis. Ils ne trouvent pas d'intérêt à falsifier les réalités de leur histoire, même si cette histoire n'est pas brillante.

Tous, sauf nous. Nous sommes restés une grande masse inerte qui se prétend glorieuse alors que notre histoire est pleine de mensonges. Le problème est que cette histoire se répercute dangereusement sur notre présent et sur notre avenir et celui de nos enfants … 

J'ai introduit des liens pour la majorité de personnalités, de villes et de sujets qui ont un rapport à la conquête musulmane de l'Inde, pour que cet article soit la tête de pont et le début à toute recherche élargie pour ceux qui veulent approfondir le sujet. A tous ceux qui veulent se réconcilier avec eux mêmes et avec leur histoire et leur religion ... A tous ceux qui s'attèlent à rassembler les matières historiques et les mettent à notre disposition ... Et sûrement aux âmes des victimes hindoues qui ont perdu la vie deux fois. Une fois quand ils furent tués par les conquérants arabes et musulmans, et une autre fois lorsque nos États et nos sociétés ont nié ce qui leur est arrivé et ont bâti leurs fausses gloires sur les catastrophes qui leur sont arrivées ... Je vous dédie ce travail

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L'historien musulman Firishta (Mohamed Kassim Hindou Shah), né en 1560 et mort en 1620, auteur de Tarikh-i Firishta (Histoire de Firishta), était le premier qui a donné une idée du bain de sang du moyen âge que fut l'Inde le règne musulman, quant il déclara que 400 millions d'hindous furent exterminés pendant la conquête musulmane de l'Inde. Ceux qui ont échappé ont été réduit à l'esclavage et à l'eunuchisme (castration). On dit que la population hindoue était de 600 millions, alors qu'en fin du 16e siècle elle n'est que de 200 millions seulement.

Au moment où les Anglais arrivèrent aux cotes indiennes après des siècles de règne de la Chariaâ musulmane en Inde, les hindous ne se comportaient pas en tant que tels, mais plutôt en tant que musulmans. Plusieurs archives britanniques parlent de forfaits ignobles où les hindous étaient partie prenante et qui constituaient un choc pour les britanniques. C'est la raison pour laquelle on désignait parfois ces gens de sauvages. En effet, toute personne qui s'expose à une dénaturation par son lien avec la culture musulmane serait dénaturée et deviendrait sauvage. Et c'est la cause du danger aujourd'hui. A l'instar des sociétés et cultures que l'islam a étouffées, l'Inde n'est pas considérée comme une nation réellement hindoue. L'Inde est l'ombre de l'islam, une copie hindoue de l'islam. De sorte qu'elle renferme toutes atrocités humaines et que ces atrocités sont revendiquées par une société dont elle est étrangère, en coexistant avec ce "vice mahométan" étranger, ces traditions islamiques qu'on a fini par adopter et accepter comme partie (naturelle) de la culture indienne.

Mais si on retourne à l'époque préislamique de la culture hindoue, nous la trouverons en général une culture qui porte un cachet du bien et de l'amour des sciences, du savoir et de l'apprentissage, beaucoup plus que ce qu'elle est actuellement.

Depuis la dynastie des Omeyyades (711), en passant par les Mongols jusqu'au règne de Bâhadur Shâh (1858), qui est considéré comme un grand leader même par les historiens hindous eux mêmes, des villes entières furent brûlées et une extermination collective d'habitants fut opérée. Des centaines furent tués à chaque expédition militaire. Des nombres similaires d'individus furent déportés comme esclaves. Chaque conquérant édifie ses dunes propres formées de crânes d'hindous.

C'est ainsi que se déroula la conquête d'Afghanistan en l'an 1000, venue par la suite pour exterminer les hindous. Région qu'on appelait encore (hindou-kouch), c'est à dire (égorger l'hindou) ...




L'extermination collective que les Hindous et les Sikhs ont subi en Inde par les forces d'occupation arabe, turque, mongole, et afghane pendant 800 ans, n'est pas reconnue officiellement et internationalement jusqu'à présent. La seule extermination dans un passé proche, qui pourrait être similaire, fut l'holocauste des juifs perpétré par les Nazis. 

Il existe des preuves de la plus grande extermination collective d'habitants dans l'histoire du monde à travers des récits de témoignages oculaires historiques contemporains. Ce sont les historiens et biographes des armées conquérantes ainsi que les gouverneurs étrangers en Inde qui ont laissé beaucoup de registres détaillés des atrocités qu'ils ont commises pendant leurs affrontements quotidiens avec les hindous en Inde.



Ces registres historiques contemporains se vantaient et glorifiaient les crimes commis (extermination collective des dizaines de millions d'Hindous, viols collectifs de femmes hindoues, destruction de milliers de temples et de bibliothèques hindous et bouddhistes), tout ceci à été archivé de façon remarquable et constitue une forte preuve de la plus grande extermination collective de l'histoire dans le monde.

Le Docteur Koenraad Elst a écrit dans son article intitulé "y avait-il eu une extermination collective des hindous ?" ce qui suit :

« Il n'existe pas de statistiques officielles du nombre global de morts hindous tués par les musulmans. Mais un premier examen des importants témoignages d'historiens musulmans montre que sur 13 siècles, dans une vaste région comme le sous-continent indien, les saints combattants musulmans ont tué facilement plus de 6 millions d'habitants, l'équivalent des victimes de l'holocauste des juifs. Firishta a cité de nombreuses occasions où les sultans brahmans au cœur de l'Inde, entre 1347 et 1528, ont tué des centaines de milliers d'hindous. C'est le chiffre qu'ils considéraient le minimum à toute punition des Hindous. Ces sultans étaient seulement la troisième catégorie des lignées gouvernant les provinces.

Les plus grands massacres se sont produits pendant les conquêtes de Mahmoud Ghaznawi aux environs de l'an 1000, et pendant la conquête effective du nord de l'Inde par Muhammad Ghûrî et ses aides à partir de 1192, et sous le règne du Sultanat de Delhi (1206-1526) ».



Will Durant, dans son livre paru en 1935 sous le titre « Histoire d'une civilisation : notre patrimoine oriental », écrit en page 459 :

« La conquête mahométane de l'Inde était sans doute l'épopée la plus sanglante de l'histoire. Les historiens et les hommes de religion musulmans ont enregistré avec fierté et grande joie les massacres qu'ils ont commis sur les hindous, la conversion par force à la religion musulmane, les rapts de femmes et d'enfants hindous et leur commercialisation dans les souks d'esclaves, les destructions complètes de temples commises par les combattants musulmans durant la période allant de l'an 800 à l'an 1700. Des millions d'hindous furent convertis à la religion musulmane par la force de l'épée durant cette période ».

François Gautier, dans son livre paru en 1996 sous le nom de « Réécriture de l'histoire de l'Inde », écrit :

« Les massacres perpétrés par les musulmans en Inde sont sans pareils dans l'histoire, plus grands que l'holocauste nazi des juifs, plus grands que les massacres arméniens par les Turcs. Ils sont même plus grands et plus généralisés que les massacres des autochtones d'Amérique du Sud lors des conquêtes par les espagnols et les portugais ».



Fernand Bradwell, dans son livre paru en 1995 et intitulé "histoire des civilisations", écrit à propos du règne musulman de l'Inde :

« C'est une expérience coloniale très brutale. Les musulmans n'ont pu gouverner le pays que par des opérations de terreur organisée. La cruauté était la règle. Incendies, exécutions sommaires, crucifixions, ligotage des pieds et des mains, innovations dans les méthodes de torture. Les temples hindous étaient démolis pour faire la place aux mosquées. Parfois des actes de conversion forcée à la religion musulmane. S'il arrive une rébellion quelconque, elle est rapidement et sauvagement matée : maisons brûlées, campagnes réduites en dépotoirs de déchets, hommes égorgés, femmes prises en butin et réduites à l'esclavage ».

Alain Daniélou, dans son livre « Histoire de l'Inde » écrit :
« Depuis que les musulmans commencèrent à arriver aux environs de l'an 632, l'histoire de l'Inde est devenue une longue chaîne monotone de crimes d'assassinats, de massacres, de pillages et de destructions. Tout ceci au nom de la guerre sainte comme toujours, mue par leur foi en leur dieu unique. Ces barbares ont détruit une civilisation et effacé des races entières ».

Erfane Houcine, dans son article «Démons du passé », écrit : 

« Tandis que les événements historiques doivent être jugés dans leur cadre temporel, on ne peut pas nier, même en cette période sanguinaire de l'histoire, qu'aucune pitié n'a été montrée à l'égard des hindous peu chanceux qui constituaient le pont de passage des conquérants arabes vers le pays des Sind et du Pendjab, ou ceux qui sont venus d'Asie centrale et qui ont envahi la région par l'Afghanistan ... Ces héros musulmans, qui ont une image dans nos livres d'histoire plus auréolée que la réalité, ont commis des crimes terrifiants. Mahmoud Ghaznawi, Qotb Dine Aibak, Ghiath Dine Balbân, Mohamed Benkacem et le sultan Mohamed Toughlaq, tous ont leurs mains trempées de sang que le temps n'a pu laver... Du point de vue hindouiste, la conquête de leur pays par les musulmans était une catastrophe totale. Leurs temples furent démolis, leurs symboles religieux détruits, leurs femmes violées, leurs hommes égorgés ou réduits à l'esclavage. Lorsque Mahmoud Ghazni rentra à Somnath lors de l'une de ses expéditions annuelles, il a fait égorger 50000 de ses habitants. Aibak a tué et fait esclaves des centaines de milliers. La liste de la terreur est longue et douloureuse. Ces conquérants envahisseurs justifiaient leurs actions comme un devoir religieux sacré de battre les non croyants. Par leur positionnement dans la rubrique de l'Islam sacralisé, ils prétendaient combattre pour leur foi. En réalité l'envie d'égorger, de piller et de violer était manifeste »... 

C'étaient là quelques échantillons simples de témoignages oculaires de contemporains, envahisseurs conquérants et gouvernants, et leurs aides pendant les campagnes de la conquête musulmane de l'Inde.



Le gouverneur afghan Mahmoud Ghaznawi à conquis l'Inde pas moins de 17 fois entre l'an 1001 et1026. Le livre "Histoire yamini" à été écrit par son ministre et consigne plusieurs des séquences sanglantes d'expéditions militaires :

"Le sang des apostats coulait à flots dans la ville indienne de Tahansir, au point que le cours d'eau était infesté. Bien qu'elle était initialement propre, les gens ne pouvaient pas la consommer ... Les apostats ont déserté le fort et ont essayé det franchir le fleuve ... mais beaucoup d'entre eux sont tués, capturés ou se sont noyés ... presque 50000 hommes sont tués ...

Dans le registre contemporain (Taj Almoassir) écrit par Hassan Nidham Nissabury), il est dit que lorsque Qotb Dine Eybek, le premier sultan de Delhi d'origine afghane (1194-1210), conquit la ville de Mirat, il a effacé toute trace de temples hindous en construisant des mosquées à leur place. Dans la ville d'Alikra, il a fait convertir tous ses habitants hindous à l'islam par la force de l'épée et à fait décapiter tous ceux qui se sont attachés à leur religion d'origine.



L'historien perse Wissaf a écrit que quand Alaeddine Khalji, un gouverneur de la descendance des khalji en Inde, aux origines afghano-turque (1295-1316), quand il a occupé la ville de kambayat en golfe de kambay, il a fait tuer les habitants adultes masculins pour la gloire de l'islam, et a fait couler des rivières de sang et envoya dans son pays les femmes de la ville avec leur or et argent et tous leurs bijoux. Il a enrôlé ensuite environ 20000 hindous dans sa suite propre de serviteurs et esclaves ...

L'Inde possède une histoire culturelle ancestrale. La religion hindouiste date des environs de l'an 1500 avant J.C. Le bouddhisme était là aux environs du 6e siècle avant J.C. Cette culture était une interpénétration magnifique de manifestations de la pensée, de liberté de culte et de professions artisanales. Avant l'avènement de l'Islam et pendant ses premiers jours, les savants indiens ont continué leurs travaux dans les sciences, les mathématiques (englobant le zéro, l'algèbre, la géométrie, le système décimal, les chiffres appelés "arabes" qui sont en réalité indiens), la médecine, la philosophie etc ... Même dans les cours des autres gouvernants (les musulmans de Baghdad par exemple), on envoyait des étudiants dans les universités indiennes. Les enfants indiens, des deux sexes, étaient scolarisés dans un système éducatif bien géré renfermant un large éventail de matières comme les sciences, la médecine et la philosophie. L'art et l'architecture étaient magnifiques. Les Indiens étaient un peuple avancé, jusqu'à l'avènement de l'Islam où on a assisté à différentes exactions (massacres, esclavage, viols, violence, pillage, destruction de sites religieux, artistiques et architecturaux, pauvreté, exploitation, humiliation, famine, conversion forcée à la religion musulmane, décadence des activités de l'esprit, destruction de la société et éclosion des tares sociales. 

En islam, on a considéré que tout ce qui n'est pas islamique appartient au temps de l'antéistam (la jahiliya) et qu'il faut le détruire ou s'en accaparer et le considérer comme butin des musulmans. L'Afghanistan hindouiste à été anéanti et on a créé sur ses ruines le Pakistan, le Cachemire et le Bangladesh.

Le prix de la conquête musulmane était énorme en vies, en biens et en culture. On évalue à quelques 60 à 80 millions d'êtres tués par les conquérants musulmans et leurs gouvernants entre l'an 1000 et l'an 1525 seulement. Pendant 500 ans la population à diminué de façon horrible. 

Lal a écrit dans son livre (Khan, page 216) : « est-ce impossible et incroyable ? Pendant la guerre d'indépendance du Bangladesh en 1971, l'armée musulmane pakistanaise a tué entre 1,5 et 3 millions, à majorité musulmane, en neuf mois seulement ». Le monde voit ceci différemment, mais est-ce que ce n'est pas ce qui se passe toujours lorsque ce sont les musulmans qui commettent les violences ?

(Le nombre réel d’hindous massacrés par les musulmans était environ 400 millions et non 60-80 millions, selon Firishta (1560-1620), l'auteur du livre Tarikh Firishta et selon Kolchan Ibrahim).




Selon les données et les témoignages disponibles, le nombre d'hindous réduits à l'esclavage était énorme. La conquête de l'Inde par les musulmans était probablement la plus meurtrière dans l'histoire : 

« Les historiens et les savants musulmans ont raconté avec toute fierté et orgueil les actes de massacres, de conversion forcée à l'islam, d'enlèvement de femmes et d'enfants hindous en vue de les asservir, de démolition de temples par les combattants musulmans pendant la période allant de 800 à 1700. Des millions d'hindous furent convertis à l'islam pendant cette période par la force de l'épée », (C’est ce qu’a écrit l'historien Durant en page 201 de son Khan). 

Redoutan Salim a écrit en outre en 1997 à propos de ce qu'ont fait les conquérants arabes :

« Des sauvages d'un niveau très bas de civilisation et n'ayant pas de culture digne de ce nom, venus de la péninsule arabique et de l'ouest asiatique, ont commencé à pénétrer en Inde à partir du début du siècle. Les conquérants musulmans ont rasé de la surface de la terre des quantités innombrables de fortifications et de palais de rois hindous. Ils ont détruit une quantité incommensurable de sculptures et symboles historiques. Ils ont pillé des quantités innombrables de fortifications et palais de rois hindous. Ils ont tué des quantités énormes d'hommes hindous et ont amené avec eux les femmes ... Mais beaucoup d'indiens paraissent ignorer que les tueurs musulmans ont anéanti l'évolution historique de l'une des plus grandes civilisations évoluée sur terre, la culture la plus créative et la société la plus créative » (Khan, page 179).

Naturellement les hindous avant l'islam faisaient des guerres. Mais ils ne pratiquaient pas l'esclavage ni le pillage ni les massacres ni la démolition de sites religieux ni la destruction de récolte et de cultures. Les batailles étaient livrées d'habitude en terrains ouverts entre des éléments militaires (Khan, pages 205-207). Il n'y avait pas de concept de butin de guerre (ghanimat). Raison pour laquelle les hindous n'étaient pas prêts à affronter l'assaut des musulmans. Les hindous autochtones furent obligés de fuir dans les forêts et montagnes, ou s'exposer à l'exploitation et à des impôts exorbitants, ou à la mort, ou à l'esclavage, au moment où leur société était humiliée et anéantie. Les musulmans commencèrent à viser directement les autochtones hindous, leurs symboles religieux et les rassemblements d'habitats. Ils se sont battus également entre eux dans des révoltes et des scissions à l'aide de commandants de guerres et de princes musulmans durant tout le règne musulman (Khan, page 205)



L'esclavage :

Au début, l'Inde englobait le Pakistan actuel (Sind), le Bengale et le Cachemire. L'hindouisme et le bouddhisme étaient prospères en Afghanistan avant la domination musulmane au 7e siècle. Au 16e siècle l'Afghanistan fut partagé entre l'empire mongol musulman indien et les Safawides perses. 

Au début, les Omeyyades athées permirent aux hindouistes de rester sous le statut de Dhimmi. Et cela peut-être en raison de leur nombre important, leur opposition à l'islam et leur valeur pécuniaire comme source d'impôt. Cet état de choses se contredit avec les textes et les lois islamiques qui stipulent la conversion à l'islam ou la mort des infidèles et polythéistes. Lorsqu'on demanda au Sultan Altamich (mort en 1236) la raison pour laquelle on n'applique pas les textes quand au choix entre la conversion à l'islam et la mort, il a répondu :

« En ce moment les musulmans sont en petit nombre. Ils sont comme du sel dans un grand récipient... Dans tous les cas, après quelques années, lorsque les musulmans s'établissent bien dans les capitales, les régions et les petites villes, et leur puissance sera plus grande, il sera possible de donner aux habitants hindous le choix entre l'islam et la mort » (Lal, page 538).

Et malgré leur prétendu statut de Dhimmi, de grands massacres, de conversion forcée à grande échelle à la religion musulmane, un esclavage affreux ... tout ceci était la cause de la conversion à l'islam dans les régions du règne musulman en Inde, avec l'avènement du 20e siècle, après l'application de la Chariaâ islamique en donnant le choix aux infidèles et polythéistes entre l'islam et la mort. Les combattants hindous furent massacrés pendant que leurs femmes et enfants furent réduits à l'esclavage. L'opération de castration était pratiquée sur les jeunes esclaves hindous.



En général, les chiffres réels n'étaient pas donnés. Ils étaient remplacés par des expressions du genre : « Un nombre incommensurable d'esclaves » ou « toutes les femmes et tous les enfants sont faits esclaves ». Dans les cas où on donnait des chiffres, s'étaient des résultats horrifiants. Et avec les gens rendus esclaves, les musulmans prenaient tout avec eux : argent, bijoux, vêtements, mobiliers, objets antiques, animaux, céréales etc ... et détruisent le reste.

« Les gouvernants musulmans étaient des étrangers jusqu'au 13e siècle. La majorité des esclaves étaient envoyés hors de l'Inde. Mais après le règne des Sultans de Delhi (1206), les esclaves étaient laissés au service du Sultanat. Ils étaient vendus en Inde ou n'importe où ailleurs. On importait également des esclaves, et les armées musulmanes étaient composées d'un vaste éventail de groupes d'esclaves convertis à l'islam. Les esclaves et les femmes enlevées étaient considérés comme des dons de Dieu et leur acquisition constituait un mobile très fort et essentiel au Jihad. Des nombres très grands d'esclaves ont rendu leurs prix très bas ... Des hommes ont été détruits ... mais ce sont des dons de Dieu qui honore simplement sa religion par ces dons et humilie les infidèles et polythéistes ». Ce sont là des révélations de l'historien musulman Otby, dans son récit de l'expédition de capture d'esclaves pour le sultan Sebaktikin (942-997) dans son livre (Sookhdeo, page 166).

Dans le Sind, première région prise d'assaut avec succès, la société musulmane à ses débuts était formée d'esclaves contraints à adopter l'islam, et de petits nombres de seigneurs arabes (Khan, page 29). Au début, les esclaves étaient envoyés part la force hors de l'Inde (Mohamed Benkacem les envoyait aux pays arabes). Au Sind, les conquérants ont envoyé, sur ordre de Hajjaj bnou Youssouf Taqafi, sous le califat de Walid 1er, 300000 esclaves durant la campagne de trois ans de 712 à 715. (Khan, page 299 et Tarfakoufej, page 109). Les combattants musulmans sont venus de toute part pour participer à ce Jihad. Les combattants turcs Ghaznavides de Ghaznî et d'Afghanistan, ont soumis le Pendjab (997-1206). Durant 17 expéditions entre 997 et 1030, le Sultan Mahmoud Ghaznawi, qui est un turc d'Afghanistan, envoya des centaines de milliers d'esclaves en Ghaznî d'Afghanistan, causant ainsi la perte de deux millions d'individus par voie d'enlèvement de femmes et d'esclaves et leur vente hors de l'Inde (Khan, page 315). Des historiens comme Oteby, aide du Sultan, ont donné quelques chiffres ... Par exemple : les musulmans ont fait venir de Dahanissar 200000 prisonniers lors de leur retour en Ghaznî en Afghanistan. En 1091, on en a ramené 53000. Dans une certaine étape, la part du cinquième revenant au calife était de 150000, ce qui correspond à un total de 750000 prisonniers. 500000 esclaves furent capturés en une seule expédition en wahind (Lal, page 551).

Oteby, aide et secrétaire de Mahmoud Ghaznawi rapporte :

« Les épées étincelantes comme des éclairs dans l'obscurité des nuages, des fontaines de sang jaillissaient comme des étoiles filantes, les proches de Dieu ont vaincu leurs ennemis ... Les musulmans se sont vengés des infidèles ennemis de Dieu et en ont tué 15000 ... et les ont laissés proie aux animaux et oiseaux charognards ... Allah a aussi offert à ses aimés cette quantité de butin qui dépasse toute limite et calculs. Y compris 500000 hommes et jolies femmes capturés ... » ( Khan, page 191).

Les Ghaznawides ont régné pendant le Sultanat musulman du Pendjab jusqu'en 1186. Les assauts sur le Cachemire, le Hansi et sur des régions dans le Pendjab ont abouti à des massacres collectifs et à l'esclavage de très grands nombres de gens ... Exemple 100000 en 1079 pendant l'assaut du Pendjab (Tarik Alfi, Khan page 276 et Lal page 553).




Pendant le Sultanat musulman de l"Inde sous le règne de gouverneurs Gharwiyne turcs, comme Mohamed Ghouri l'afghan et son commandant militaire, puis le gouverneur Qotb Dine Aibak (règne 1206-1210), et le Sultanat de Delhi, des opérations se sont poursuivies de décapitations collectives, d'esclavage, de conversion religieuse forcée, de pillages et de destructions de temples. Les esclaves étaient nombreux de façon inimaginable. En 1195, Aibak a pris 2000 esclaves du Raja Bahim et 50000 du Kalinjar en 1202 (Lal, page 536). 

Même les musulmans pauvres ont fini par devenir des seigneurs possédant un grand nombre d'esclaves hindous (Khan, page 103 et Lal, page 537).

Pendant le 13e et le 14e siècle, sous le règne des Khalji et des Taghlaq, le commerce d'esclaves s'est développé et s'est répandu autant que c'est répandu l'islam. Chaque jour on en vendait des milliers à très bas prix (Khan, page 280). L'appropriation d'esclaves par Alaeddine Khalji (règne 1296-1316) était humiliante : Ils étaient enchaînés (Lal, page 540).

« Pendant la conquête du Somnath seul, il s'est approprié de grands nombres de beaux serveurs et servantes. Leur nombre remontait à 20000, parmi eux des enfants des deux sexes aux nombres que les plumes ne peuvent écrire » ... « Les armées mahométanes ont conduit l'Inde à la destruction complète. Elles ont détruit les vies des habitants, pillé leurs villes et se sont approprié de leur enfants et de leur descendance » (Livre de Bostom, page 641, Lal page 540).

Plusieurs milliers de personnes furent égorgées. Alaeddine Khalji (règne 1296-1316) avait 15000 garçons esclaves à son service personnel et 70000 travaillant continuellement au service de ses propriétés (Lal page 541). Les femmes pratiquaient le Jahar, suicide par immolation pour éviter l'esclavage ou le viol.

L'émir soufiste de Khasrou à dit : "Les Turcs là où ils partent, ils peuvent tuer, acheter ou vendre n'importe quel hindouiste" (Lal page 541).



Les esclaves et les eunuques :

Dans tout le monde musulman, les vaincus sont castrés, y compris les esclaves de l'Inde. Ceci est effectué pour que ces hommes castrés puissent protéger les harems, afin que demeure leur dévouement au gouvernant et pour qu'il ne leur reste plus d'espoir de fonder leur propre famille. La castration est une tradition enracinée et répandue sous le règne islamique. Et c'est peut être la cause de la baisse de la population de l'Inde de 200 millions en l'an 1000 à 17 millions en 1500 (Khan, page 314). Dès que Bakhtiar Khalji conquit le Bengale en 1205, cette région devint l'une des principales exportatrices d’esclaves eunuques. Ceci s'est poursuit pendant la période mongole (1526-1857).

Akbar Le Grand (1556-1605) possédait des eunuques. Said Jatay possédait 1200 eunuques. Durant le règne d'Oranjazeb en 1659 en Colconda-Haydarabad, 22000 enfants ont été castrés et donnés en cadeaux ou vendus aux gouvernants musulmans (Khan page 313).

Soltane Dine Khalji (règne 1296-1316) avait 50000 garçons à son service personnel.

Le Sultan Mohamed Toughlaq (règne 1325-1351) en avait 20000. Le Sultan Fayrouz Toughlaq (règne 1351-1388) en avait 40000. Fayrouz aimait grouper les enfants de n'importe quelle manière. Il a groupé 180000 esclaves au total (Lal page 542).

Plusieurs commandants sous le règne de différents Sultan étaient des eunuques. Les historiens musulmans ont rapporté que les Sultan Mahmoud Ghaznawi, Qotb Dine et Skandar Ludy étaient épris de beaux enfants. Le Sultan Mahmoud était amoureux de son commandant indien Teylak (Khan page 314).





Voir également le récit des Sciences islamiques.

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Islamic Invasion Of India: The Greatest Genocide In History
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Références :

1) Bostom, A. G. «The Legacy of Jihad: Islamic holy war and the fate of the non-Muslims» (Le Leg du Jihad: La guerre sainte et le sort des non musulmans) Prometheus Books. New York. 2005. 

2) Khan, M. A. «Islamic Jihad: A legacy of forced conversion, imperialism and slavery». (Le Jihad Islamique: un leg de la conversion forcée, impérialisme et esclavage) iUniverse, Bloomington, IN. 2009. (An Indian ex-Muslim – Un indien ex musulman)

3) Lal [a], K.S. Muslims invade India (L’invasion de l’Inde par les musulmans) p433-455 in Bostom (1) ci dessus.

4) Lal [b], K.S. Jihad under the Turks and jihad under the Mughals (Le Jihad sous les Turcs et sous les Mongols) p 456-461 in Bostom (1) ci dessus.

5) Lal [c], K.S. Slave-taking during Muslim rule (La prise d’esclaves pendant le règne musulman) p535-548 in Bostom (1) ci dessus.

6) Lal [d], K.S. Enslavement of Hindus by Arab and Turkish invaders (Esclavage d’hindous par les envahisseurs arabes et turcs) p 549-554 in bostom (1) ci dessus.

7) Lal [e], K.S. The Origins of Muslim slave system (Les origines du système d’esclavage musulman) p 529-534 in bostom (1) ci dessus.

8) Reliance of the Traveller: A classic manual of Islamic sacred law (Confidence de voyageur : Un manuel classique de la sacrée loi islamique). En arabe avec texte anglais, commentaire, appendices, édité et traduit par Nuh Ha Mim Keller Al-Misri, Ahmad ibn Naqib; Amana publications Maryland USA 1994.

9) Sookhdeo, P. «Global Jihad: The future in the face of Militant Islam» (Le Jigad Global: le futur aux yeux de l’Islam militant). Edition Isaac 2007.

10) Trifkovic, S. «The sword of the prophet» (L’Eppée du Prophète). Regina Orthodox Press, Inc. 2002.

11) Ye’or, Bat. «Islam and Dhimmitude : Where civilisations collide» (L’Islam et la Dhimmitude : Le choc des civilisations), traduit du français par Miriam Kochan et David Littman. Fairleigh Dickinson University Press 2002, réédition 2005.

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Ultérieurement :

L'Etat du Pakistan a baptisé deux de ses fusées aux noms de Ghoury et Ghaznawi. Ces deux noms sont ceux de héros du feuilleton sanglant de la conquête de l'Inde. L'État musulman du Pakistan l'a fait sciemment comme actes de jubilation dirigé vers l'Inde.
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Dernière mise à jour de l'article original (anglais) en date du 3 août 2017.